Château et bourg de Gruyères résidence des Comtes de Gruyère du XIe au XVIe siècle - Fribourg (quartier du Bourg) chef-lieu de la République conquérante de la Gruyère au XVIe siècle
Dans l'imaginaire, “Fribourg” c'est (pratiquement) la Gruyère !
Thèse Lettres, Lausanne : Le Front Littéraire, Collection «Le Front Université» 1983, 527 p. (ill.). Préface de Maurice Agulhon, du Collège de France.
La fabrication de cet ouvrage est racontée dans ma leçon d'adieu à la rubrique Accueil (dias 24 - 44).
Le tirage initial de 1'450 exemplaires est rapidement épuisé, en dépit du prix de vente de 56 CHF (1983 ! ) pour cette thèse que les éditions universitaires de Fribourg de l'époque renoncent à publier au prétexte qu'elle était illustrée. Une première tenue pour peu académique. On trouve encore quelques exemplaires de seconde main chez les antiquaires du livre tels que :
Eugen Weber publie en 1977 Peasants into Frenchmen, montrant comment une véritable ”colonisation intérieure“ s'opére entre 1870 et 1914 non seulement pour moderniser le pays rural français, mais aussi pour lui inculquer par “la route, l'armée et l'école” les valeurs de la capitale parisienne. A l'ère de la démocratie représentative, première phase de la démocratie libérale, la politique, partout en Europe, s'empare du monde paysan encore dominant pour le canaliser sur les 'bonnes' listes, à l'abri du socialisme naissant de la révolution industrielle. Radicales, en Suisse dans les cantons protestants, conservatrices dans les cantons catholiques. L'agrarisme n'est pas encore constitué en force politique et l'opposition intérieure des éleveurs gruériens au 'parti de Fribourg', pourtant catholique, peut sans doute en incarner un embryon.
Le système par arrondissements accorde la majorité au clan qui saura les contraindre, au-delà du pays réel et même du pays légal. Au sud du canton, la Gruyère, en dépit d'une histoire indépendante de celle de la ville des Zaehringen, est conquise au 16e siècle, avec sa tradition d'économie herbagère produisant un fromage convoité jusqu'à Lyon et Turin. La première industrialisation, autant qu'une mentalité d'indépendance, provoque une opposition à la politique de 'socialisme d'Etat' à la Bismarck conduite de Fribourg par le “Chef de l'Etat” Georges Python. C'est à coup d'emprunts étrangers pour une infrastructure réalisée d'ailleurs dans tous les cantons voisins que le service de la dette explose - jusqu'à plus de la moitié du budget -, faute de pouvoir se financer par un impôt qui ne rentre guère, faute d'industries. Si la Gruyère passe à l'opposition, le régime bascule, le parlement nommant le gouvernement. En 1896, on y est presque... que va donner 1901 alors que couvent les scandales financiers, jusqu'à inquiéter le Quay d'Orsay garant des emprunts français, et tandis que l'appareil de Fribourg s'emploie à contrôler l'électorat armailli par armailli, de curé en curé, quitte à faire pression sur Rome pour sauver la République chrétienne et son université catholique, l'évêque restant en retrait ?
Pour un pdf du Machiavélisme de village ou de Broc, village de Gruyère :
Cette thèse au bénéfice d'une bourse du Fonds national de la recherche scientifique démarre des auditoires de Paris I Panthéon-Sorbonne pour aboutir aux rubricelles des Archives secrètes du Vatican ou aux dossiers réservés du Quay d'Orsay, en passant par les archives de dizaines de villages, durant huit années d'enquête. A sa soutenance publique en 1982, elle obtient la plus haute appréciation académique - summa cum laude - alors qu'elle suscite toujours des réactions politiques, plus d'un siècle après les faits qu'elle a exhumés, étayés par un appareil critique de 3'056 notes et références, saluée par la critique externe (voir plus bas).
Ainsi, en 2007, la Direction de l'Instruction publique fribourgoise n'hésite pas à outrepasser son champ de compétence pour attribuer un poste de direction interne à l'Université de Fribourg à un membre du parti démocrate-chrétien local au prétexte que le candidat choisi par la commission ad hoc, moi-même en l'occurrence, nommé par le rectorat, aurait commis, selon une enquête du magazine romand L'Hebdo (n° 41/2009, 8 octobre, Pdf annexé), une thèse critique sur le régime conservateur fribourgeois de la Belle Epoque. La prédiction de mon directeur de thèse parisien, Maurice Agulhon, en 1981 - « Vous savez qu'avec une thèse qui remplit les exigences de la critique historique tout en bousculant une image convenue, vous ne ferez pas carrière à Fribourg ! » - se serait-elle (en partie) accomplie ?
Une thèse très chère...
saluée par la critique
Le Journal de Genève attribuait au 'Machiavélisme de village' «une densité académique excessive pour un public de non-initiés». Faut-il alors associer à cette catégorie une personnalité politique du XXIe siècle engoncée dans l'image d'Epinal de son parti ?
Il reste que la plupart de ces 1'450 exemplaires, «académiquement denses», ont été écoulés en vingt conférences, jusqu'à cent exemplaires à 56 frs dans les villages “indépendants” de la Gruyère. J'ai ainsi échappé aux poursuites pour dette face aux factures à régler en quelques mois et pour lesquelles il n'y avait pas le premier sou.
La note du Bulletin Critique du Livre Français (Paris, mars 1984)
La double recension du Journal de Genève (25-26 août 1984), avec la belle thèse de mon ami et collègue François Walter
D'où la remarque du Journal de Genève sur les coûts d'édition de tels travaux, liés aussi à l'obligation d'un dépôt légal de 150 exemplaires pour les échanges de thèses. Aujourd'hui, tout cela appartient... à l'histoire. On peut lire à la rubrique Accueil, dans le Pdf de ma leçon d'adieu, les conditions de fabrication de l'histoire avant l'ère du numérique, et en particulier de telles thèses, fabriquées dans le secret de profondes archives, à coups de milliers de fiches papier-crayon et de retours-chariot manuels ! Les recensions qui suivent celle du Journal de Genève sont aussi très explicites sur la question des coûts liés à de tels travaux.
Le travail de l'historien révélé par
le plus gros tirage du pays
L'hebdomadaire Construire de la coopérative Migros, support publicitaire en même temps que journal d'information, s'est révélé déterminant, avec son tirage de 450'000 exemplaires en français (1,5 million en allemand), pour la diffusion d'un ouvrage académique de 560 pages et 3'056 notes et références, illustré (avec planches couleurs), tiré à compte d'auteur à 1'450 exemplaire en 1983. Parmi la bonne dizaine de recensions présentant ma thèse de doctorat, j'ai trouvé ici le coup de boutoir final, en 1988, qui aura permis d'assurer la diffusion nécessaire à surmonter les énormes coûts d'édition (60'000 frs de 1983 au total, de la transformation du tapuscrit en version IBM, une première, à la diffusion, en passant par l'impression, la reliure, la livraison... ).
Gérard Menoud, instituteur érudit, fait dans Construire plus qu'une recension. Au-delà de la problématique historienne, il présente un travail de patience, huit années d'élaboration d'une thèse en sciences sociales dans les années 1970. Sur ce temps long, seuls deux années ont été placées sous l'égide d'une bourse du Fonds national suisse de la recherche scientifique à accomplir hors du pays, à Rome et à Paris essentiellement. Toutes les autres se sont déroulées sous le régime de postes d'enseignement à durée déterminée, à quart ou à mi-temps, donnant le temps d'écumer d'innombrables fonds d'archives locales.
Mais pour un enrichissement intellectuel et humain qui n'a d'égal que l'immense bonheur d'avoir réalisé une histoire d'historien.
Recension d'une thèse avec l'histoire de sa rédaction,
de son édition et de sa diffusion
Je les avais oubliées ces recensions redécouvertes dans un cartable de mes archives. Il y a en particulier celle-ci, parue en 1999, tardivement par rapport à l'édition de 1983. Par le truchement de l'interview, le journaliste dépasse la présentation de la problématique du travail et livre les conditions d'une longue élaboration.
Ce qui m'interpelle, plus de quarante ans après l'édition et vint-cinq ans après l'article, c'est l'encart concernant ma vision d'alors de l'école - ' ... bientôt la fin des “classes” ? -, de ses méthodes et la prospective que j'en tire en 1999. 'Pédagogie : utopie !' dirais-je aujourd'hui, sans épiloguer (on peut aller, à propos de cette forme de désarroi, à une ultime publication encartée à la fin de la rubrique 'Histoire de l'éducation').
La liste des recensions faites
sur ma thèse de doctorat
Le machiavélisme de village
Tirée du CV-2024, rubrique 'Ego-histoire'
En prolongement de la thèse...
La Nouvelle Histoire
pour la biographie d'un grand personnage
Georges Python, chef de la République chrétienne de Fribourg à la Belle époque, proclamé 'Second fondateur de Fribourg' par l'historiographie cantonale officielle, grand Suisse du pôle catholique-conservateur au tournant du 20e siècle, n'a toujours pas sa biographie historienne complète. 'Un aristocrate au temps de la démocratie' le montre dans la Revue Suisse d'Histoire à partir de ses origines paysannes et aristocratiques, tout tà la fois, au démarrage d'une vie marquée par les mentalités de la fin de l'Ancien Régime social et culturel croisant celles de l'industrialisation naissante et de la démocratie représentative. Un éclairage découlant des objets de la Nouvelle Histoire pour la biographie, en particulier sous l'angle des cultes de la personnalité et du souvenir.
Avant ma thèse, j'avais été sollicité pour un premier chapitre autour de Georges Python en traitant du régime politique fribourgeois auquel son nom a été rattaché :
- Le régime Python, in : Histoire du canton de Fribourg (RUFFIEUX Roland, dir.), Fribourg : St-Paul, 1981, pp. 875-887.
Traditionnellement, l'histoire consiste à approcher les hauts faits d'un passé national par les grands hommes qui l'ont déterminée. Le genre collectionne alors les évènements révélateurs afin de les agencer en chronique, du début à la fin, au risque de la légende, noire ou dorée.
Les approches dites de l'histoire «nouvelle», dans le genre biographique, se concentrent alors sur le quantitatif avec la mise en parallèle de séries (démographiques... ), sur le mental avec la détermination des opinions, des valeurs... qui poussent à agir, sur le culturel avec la mise en évidence des cultes de la personnalité ou du souvenir, par exemple.
L'article Python, Georges (1856-1927) dans le Dictionnaire historique de la Suisse : https://hls-dhs-dss.ch/fr/articles/003943/2012-04-12/
Une comparaison entre la version livrée (2003, conforme quantitativement à la commande) et la version imprimée - mise en ligne (2011-2012), montre des corrections importantes ( - 2000 signes), apportant une image de Georges Python plus consensuelle. Entre-temps, l'allocation en signes par article avait évolué à la baisse.
La Nouvelle Histoire au village
Longue durée, démographie historique, histoire des mentalités, histoire économique et sociale, sociologie politique,
toponymie... pour la monographie d'un village
Annoncé 'épuisé' chez l'éditeur, on trouve encore cette monographie villageoise ici ou là, notamment chez les bouquinistes. Une monographie commanditée par la commune de Broc et qui a fait entrer la Nouvelle Histoire (phénomènes en longue durée, démographie historique, histoire des mentalités, histoire économique et sociale, sociologie politique, toponymie... ) au village, pour une histoire globale étroitement circonscrite. Une histoire par l'image aussi avec les instantanés d'un des plus grands photographes de sa génération en Suisse romande : Marcel Imsand, natif de Broc.
Le projet prévoyait une petite plaquette à réaliser en quelques mois. On pensait que les archives avaient brûlé dans l'incendie du village en 1890. Elles étaient intactes, complètes, depuis l'époque médiévale, déplacées à la nouvelle cure quelques semaines avant le drame.
Le travail finalement dura cinq ans et au vernissage la grande salle de l'Hotel de Ville était pleine à craquer de Brocoises et de Brocois avides de connaître leur histoire, à la grande surprise de l'éditeur valaisan, le sociologue Bernard Crettaz, qui avoua n'avoir jamais vu ça !
Fondée au coeur de la Gruyère en 1898, la chocolaterie Cailler - 'la plus grande du monde' selon un rapport préfectoral de 1910 -, produit au tournant du 21e siècle cinq fois plus avec 10 fois moins de personnel, illustration du passage de la 1ère Révolution industrielle à la Deuxième. La Troisième, celle de la société des loisirs, s'est ouverte sur sa transformation en musée - 440'000 visiteurs en 2023 -, musée promis à un développement qui lui permettrait d'approcher le million de visiteurs.
Le plus long pont en bois d’une portée de l’histoire :
le pont du Javroz en Gruyère lancé en 1854... à bras !
La question des 30 ponts de la vallée de la Jogne prend ici une forte dimension : pour le seul passage du Javroz, il aura fallu non seulement descendre aux archives mais aussi jusqu’au fond des gorges pour retrouver la trace d’anciens cheminements menant à des vides béants. Des découvertes faites à l’aide d’un bon piolet pour la désescalade et l’escalade de pentes abruptes, de bonnes grosses chaussures montantes pour la traversée du torrent, sans oublier une bonne machette pour fendre un bon demi-siècle d’embrousaillement.
L’enquête au fond des gorges - et aussi sur les prés des accès vers Charmey ! - a permis de retrouver ce qui reste - pas grand-chose - et de reconstituer ce qui a disparu - l’essentiel -. Quatre pont sont ainsi ressuscités. Des pont que mon arrière grand-père charmeysan aurait pu franchir : une passerelle de madriers au fil du torrent d’avant 1854, un pont couvert en bois de 1854 à 28 m du torrent, le plus long d’une seule portée - 70 m, inouï ! - jamais lancé dans l’histoire, et un pont métallique de 1881 d’une portée de 110 m et de 160 m de longueur à 57 m du fond. Le seul qu’il n’aura jamais franchi, c’est le pont actuel à une arche de béton de 170 m de long, lancé trop tard, en 1951, alors que j’avais à peine deux ans. Les trois autres et leurs chemins d’accès, il aura donc fallu en retrouver la trace en archives et sur le terrain. Et ainsi pour l’ensemble du parcours de 40 km de Bulle à Boltigen par Broc, Charmey, Bellegarde et le col du Jaun.
A la rubrique Histoire de la montagne et des montagnard, le fichier complet : Du chemin muletier à la route carrossable Bulle-Boltigen,
l'histoire en 170 images d'une route alpestre suisse célébrée pour son audace et la beauté de ses paysages à la fin du 19e siècle.
Une histoire de la Gruyère de 23 fiches en ligne,
traitée par l'image en 130 illustrations
Fiche 1. Toute l’histoire de la Gruyère introduite en une seule image !
Ce seul panorama (la fiche 1/23) donne les grandes lignes de l'histoire, des Temps géologiques à l'Anthropocène, en passant par la Préhistoire celtique, l'Antiquité romaine, le Moyen Age féodal et seigneurial, les Temps modernes de l'épopée du gruyère, le 19e siècle de la transition démocratique, le 20e de la Révolution industrielle... Une petite histoire globale, connectée, circonscrite à l'aire d'une région qui réunit toutes les caractéristiques d'une "civilisation" est ainsi lancée. L'itinéraire peut alors se poursuivre avec les 130 images des 22 autres fiches.
Un mot sur l'histoire de cette histoire
Voir aussi à la rubrique 'Histoire enseignée'
Fin février 2020. Nous voilà confinés du coronavirus pour un temps indéterminé. Pourquoi ne pas transformer l’occasion. Je suis historien, enseignant retraité. Je regarde ma bibliothèque. Ce que j’ai à disposition sans sortir de chez moi devrait me permettre de faire une courte histoire de la Gruyère… à mettre en ligne : cinq mètres de monographies et de documents, une portion thématique idéale par rapport à d’autres sections de mes rayonnages : “Histoire suisse”, “Histoire de l’éducation”, “Histoire urbaine”, “Histoire générale”… forcément plus achalandées.
Donc, ce sera une courte histoire globale de la Gruyère. Une région, une petite région, c’est une commode unité d’étude, tant pour ses dimensions dans l’espace -500 km2, dix bourgs fortifiés médiévaux transformés en 1 ville et 35 villages- que dans le temps -un millier d’années depuis la genèse de son comté médiéval (de Gruyère)-, jusqu'à former une authentique 'civilisation', c'est-à-dire une communauté humaine historique dotée de toutes les caractéristiques canoniques que recouvre le concept, à une échelle modeste.
Il me semble avoir sous la main ce qu’il faut. Le Musée gruérien prend en charge la mise en ligne au rythme de deux fiches par semaines. J’en prévois une vingtaine, de mars à juin. Pourquoi la cuisine ou la police auraient-elles l’apanage des fiches ? Et ça se conclut sur une courte histoire de l'examen à l'école avec des dispositifs d'évaluation prenant en compte les acquis de la docimologie.
Tout est disponible là : https://musee-gruerien.ch/amis/des-images-parlantes/
Les débuts d'historien : deux travaux de 1973-1975
(Pdf de ces deux publications en préparation)
L'été 1973, la demi-licence obtenue, je pousse la porte des “archives” de mon village, Charmey. Elle résiste. Un fatras de papiers entassés auquel je ne m'attendais pas... m'attend. Je commence par classer, en gros. L'idée était de cerner la politique au village, très à la mode dans l'historiographie des années 1970, dans cette commune réputée partagée avec ses deux cercles radicaux et conservateurs. Je découvre qu'on ne vote pas ici au fédéral comme au cantonal ou au communal. Il a bien fallu trouver une explication à partir d'une sorte de mise en équation des indices de participation aux divers niveaux de l'expression politique.
- La vie politique à Charmey en Gruyère dans la seconde moitié du XIXe siècle. Mémoire de licence, in: Études et recherches d’histoire contemporaine no 33, Fribourg : Éditions universitaires 1976, 169 p. Version remaniée et condensée, in: Annales fribourgeoises
LIII/ 1975-1976. Publication de la Société d’histoire du canton de Fribourg 1976, pp. 121-199.
Parallèlement, j'entamais une recherche pour un séminaire de musicologie, ma troisième branche de licence, consacré à la musique populaire sous la direction du grand musicologue, organiste et claveciniste italien Luigi-Ferdinando Talgliavini. Je compensais mon médiocre niveau musical par un travail de bénédictin aussi important que mon mémoire de licence en histoire contemporaine. J'ai pu rassembler des sources manuscrites et imprimées pour une soixantaine de versions de la chanson gruérienne emblématique Le Konto dè Grevîre, ainsi que pour une dizaine de variantes musicales transcrites dans la même tonalité à partir d'auditions individuelles, afin d'en cerner les évolutions mélodique et sémantique depuis le 18e siècle. La publication s'est faite tardivement par rapport à celle du mémoire de licence.
- Affabulation et utopie: Le Konto dè Grevîre, une coraule à travers les âges, in: Annales fribourgeoises LV/1979-1980. Fribourg 1983,
pp. 115-154. Contribution au séminaire de musique populaire de l’Institut de musicologie de l’Université de Fribourg (Dir. TAGLIAVINI L.-F.).
Les mystères du château d'Enbas !
Siège d'hiver des barons de Montsalvens, Broc
A quoi pouvait bien servir cette maison-forte sans donjon ? D'ailleurs de quand provient la tourelle qui l'orne aujourd'hui ? Et puis, quel est le sens de cette armoirie des barons de Montsalvens ornée d'une grue comtale regardant “à dextre” alors que toutes les grues de la Gruyère regardent “à senestre” ?
J'ai pu ramener d'une visite privée dans cette forteresse du pont de Broc sur la Sarine les photos illustrant bien des mystères... à défaut de les résoudre (document non publié).
A suivre...